Dans son questions-réponses actualisé, le Ministère du Travail présente les différents types de masques de protection :
- les masques de protection respiratoire FFP1 (filtration de 80% des aérosols), FFP2 (94%), FFP3 (99%),
- les masques à usage médical ou masques chirurgicaux (évitent la projection de gouttelettes par le porteur du masque),
- les masques alternatifs à usage non sanitaires, dit « masques barrières », comprenant des masques de catégorie 1 (à usage des professionnels en contact avec le public, filtrent 90% des particules émises par le porteur) et des masques de catégorie 2 (à visée collective pour protéger l’ensemble d’un groupe portant ces masques, filtrent 70% des particules émises par le porteur).
Il est rappelé que les masques « fait maison » ou DIY (« do it yourself ») ne sont ni normés, ni testés, et ne présentent pas les mêmes performances.
En milieu professionnel, le Ministère indique que dans le cas où certains travaux ne permettent pas le respect de la distance préconisée par les gestes barrières, et après qu’une analyse du poste ait conclu sur ce fait, pour le portage de charges ou tout type d’opérations nécessitant le travail de plusieurs opérateurs à proximité immédiate les uns des autres :
- utilisation pour chaque travailleur d’un masque barrière de catégorie 1 ayant un niveau de filtration minimal de 90 à 95 % ou, si celui-ci est disponible, d’un masque FFP1,
- en cas d’effort intense ou d’inconfort lié au port, changement du port du masque barrière avant le terme des 4 heures d’utilisation ou bien, usage d’un masque FFP1,
- dans le cas d’un travail de plusieurs opérateurs dans un environnement confiné sans ventilation, le port du masque FFP1 devra être privilégié.
Dans tous les cas, le port d’un masque complète les gestes barrières mais ne les remplace pas.
